« La caverne est habitée par des visages. Une colosse sans corps flotte au-dessus des bassins colorés, des tours suintantes surplombent la plaine. Les yeux vides sont un passage secret, un soupirail, une fenêtre. Derrière, un jardin. Le plateau est couvert de fleurs transcendantales. La corolle est lâche, les pétales parlent. Instabilité des sentiments un peu beaucoup, les humeurs et les corps sont des pensées mouvantes. Nous manquons de coordonnées physiques, je suis bercée par le trouble.
Cette exposition mêle céramique, peinture, son, et autres matières précieuses, prétextes à manipuler des morceaux de sensations, des fragments de paysages intérieurs. Un territoire commun d’entre-deux fiction/frisson. »
Gaelle Loth