L’artiste nous livre sa traversée du temps par le traitement en noir et blanc de ses photographies en grand format. La superposition des témoignages et des images d’un présent proche est bouleversante lorsque l’on réalise qu’Alep, une des plus vielle ville du monde, est-elle aussi en train de disparaitre.
Parti d’un travail au départ très personnel, Rajak Ohanian réalise une œuvre universelle, nous rappelant avec précision et attention la fragilité des choses. Il aura fait sienne l’idée que c’est toujours sous un mode particulier, en un lieu et en temps déterminés, que prend forme et s’exprime l’universalité du genre humain.