De Baïkonour à Grenoble, en passant par les Etats-Unis, l’Asie, l’Inde, la Russie ou la Norvège, l’artiste sillonne la planète afin de se confronter à de nouveaux espaces et territoires, comme une quête sans limite à la poursuite de ces mondes imaginaires.
Photographe du merveilleux, mais pas du sensationnel, Vincent Fournier procède ainsi à l’exploration méthodique de ces lieux presque virtuels, tant ils paraissent insaisissables et lointains. Les architectures vernaculaires des salles de machines ou d’entrainements des astronautes dépeignent ainsi un monde mécanique et robotique, où câbles et réseaux interconnectés font face à des paysages naturels ou merveilleux, désolés ou vertigineux.
Cette exploration prouve une fois encore que la porte d’accès à cet ailleurs, tant idéalisée, demeure pour l’Homme une source d’émerveillement éternelle.